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Les jeux de rôle (partie 1)

 
A) LES JEUX DE RÔLE CLASSIQUES :

Le premier jeu de rôle à voir le jour est Dragon Ball : Resurrection of the Demon King, sorti en 1988 sur NES.

L'aventure commence juste après le 22ème tournoi d'arts martiaux et se base sur le combat contre le démon Piccolo. Ce jeu utilise un système de cartes pour les combats et les déplacements, qui sera réutilisé dans la quasi-totalité des autres jeux de rôle Dragon Ball. Il n'est malheureusement disponible qu'en japonais à l'heure actuelle, donc impossible de se forger une réelle opinion. Je n'ai même pas réussi à sortir de la Kaméhouse (le lieu de départ) car les déplacements sont gérés par des options en japonais, du coup on tourne en rond dans la maison...

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A propos du système de cartes :

Les cartes utilisées dans plusieurs RPG Dragon Ball constituent l'essentiel de l'interface, car elles vous permettent de vous déplacer, de combattre et de déclencher des évènements. Examinons plus en détail ces fameuses cartes :

Chaque carte se compose de trois éléments : la partie supérieure représente une Dragon Ball avec un certain nombre d'étoiles, et correspond à la fois à la capacité d'attaque et à la capacité de déplacement. Bien sûr, plus la valeur est élevée (Z est le maximum et équivaut à la valeur 8), plus l'attaque est puissante ou plus le déplacement est grand. La partie centrale représente le mode d'attaque. Chaque combattant a un symbole qui lui permet de décupler son énergie, il s'agit donc d'utiliser la bonne carte pour chaque personnage (les derniers jeux utilisant ce système, comme DBZ 3 sur NES, vous suggèrent la carte à utiliser). Il existe en plus un symbole qui permet de déclencher les attaques spéciales utilisant le Ki des personnages. Notez que certains patchs de traduction de certains jeux ont traduit ces symboles. Ainsi, Sangoku est représenté par le symbole HERO et le symbole des attaques spéciales est SKILLS. Enfin, la partie inférieure représente la capacité à défendre, encore une fois plus le nombre est élevé plus le personnage pare efficacement les coups. Par contre certains jeux utilisent aussi des symboles en partie inférieure, et là ça se complique pour s'y retrouver...

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Après Dragon Ball : Resurrection of the Demon King, le premier coup d'essai, Dragon Ball 3 : The story of Goku sorti en 1989. Ce RPG est bien sûr basé sur le système de cartes.

Bien plus ambitieux, ce jeu reprend cette fois l'intégralité du manga Dragon Ball, depuis la rencontre avec Bulma jusqu'au combat contre Piccolo. Hélas, ce jeu n'est toujours disponible qu'en japonais, donc injouable pour un jeu de rôle. De toute façon on ne rate pas grand-chose car le système de jeu n'en est vraiment qu'à ses prémices (impossibilité de sortir de la voie tracée), et il sera constamment développé au fur et à mesure des autres RPG à paraître sur la NES.

Bandaï s'est ensuite attaqué à la série Dragon Ball Z, avec en 1990 la sortie de Dragon Ball Z : Attack of the Saiyajin, toujours sur NES. L'éditeur boude d'ailleurs curieusement les consoles Sega, puisqu'aucun jeu n'est sorti sur Master System, et seulement un sur Megadrive.

Toujours basé sur le fameux système de cartes, le jeu gagne en liberté de mouvement par rapport aux précédents volets car le joueur peut se déplacer n'importe où sur la carte. Comme il fait suite aux jeux Dragon Ball, ce jeu commence donc par l'arrivée des Saïyens sur Terre. Et pour exploiter à fond le filon, Bandaï a préféré traiter l'histoire en 3 jeux, celui-ci s'arrêtera donc à la défaite de Vegeta.

La suite débarqua en 1991 avec la sortie de Dragon Ball Z 2 : Battle Against Freeza, encore et toujours sur NES.

Le système de jeu évolue très peu et le joueur reprend l'aventure où il l'avait laissée, et se retrouve donc embarqué dans l'expédition pour la planète Namek qui se poursuit jusqu'au combat contre Freezer.

L'année 1992 fut particulièrement intense avec pas moins de 3 jeux sortis sur NES, dont 2 jeux de rôle (le troisième est un jeu à code-barres décrit dans la section les jeux de combat). Commençons d'abord par Dragon Ball Z 3 : Battle Against the Androids, qui reprend l'histoire à la fin du combat contre Freezer et va jusqu'au combat contre Cell. Cet épisode clot la série de jeux NES inspirée du manga, la saga Boo n'est donc pas traitée, vu que celle-ci était encore en cours d'écriture alors que cette chère NES arrivait elle en fin de vie.

Les graphismes ont été en perpétuelle amélioration depuis les premiers RPG sur NES, et le résultat commence à être franchement sympathique, d'autant plus que l'interface a été revue et l'utilisation des cartes simplifiée. On notera notamment la possibilité de définir des personnages de premier et de second plan, ceux de second plan ne prenant pas part aux combats. Cette caractéristique permet de ne pas envoyer un personnage affaibli à une mort quasi-certaine en le remplaçant par un autre.

Le deuxième jeu de rôle apparu en 1992, Dragon Ball Z Gaiden : Plan to Destroy the Saiyajin, est lui totalement novateur.

En effet, l'histoire n'est pas basée sur le manga : Sangoku et ses amis doivent ici faire face à une nouvelle menace : des gaz propagés sur Terre par des machines risquent d'anéantir la population, et ils empêchent de plus les Saïyens d'utiliser leurs pouvoirs. Sangoku, Sangohan et Piccolo partent à la recherche des 4 machines mais ils vont rencontrer d'autres ennemis inattendus, comme Freezer ! Le scénario est donc certes original mais c'est encore une fois le système de cartes qui s'impose, avec toutefois quelques modifications bien pensées. Plus de barre de Ki ou de points d'expérience, les coups spéciaux sont accessibles par des combinaisons de cartes ; il est également possible de définir un itinéraire automatique pour les déplacements. Ce jeu marque la fin de la saga Dragon Ball sur NES !

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