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Genre : jeu d'action
Screenshot :
Test (écrit par SHYMA.X) :
Décidément, Castlevania et la Game Boy Advance, c'est une grande histoire d'amour ! Pas moins de 3 jeux sur la même console en 3 ans. C'est aussi bien que la NES. Voyons donc si ces sorties rapprochées ne cachent pas quelque chose...
La première chose qui étonne avec Castlevania : Aria of Sorrow, c'est que l'action ne se passe pas dans le passé, mais dans le futur. Lors de l'éclipse solaire de 2035, Soma Cruz, jeune étudiant en voyage linguistique au Japon, se réveille à côté de son amie Mina à l'entrée du château de Dracula. Ce château a d'ailleurs été scellé au coeur même de l'éclipse par des exorcistes lors de l'éclipse de 1999. Soma parcourt donc les différents quartiers de la demeure du comte aux dents longues pour savoir la raison de sa présence en ces lieux. Il y fera d'ailleurs la connaissance de nombreux personnages dont certains ne sont étrangers à la saga.
Cet opus, utilisant un système de jeu identique à celui de Castlevania : Symphony of the Night (depuis 6 ans, on commence à en avoir l'habitude...), apporte quand même quelques idées nouvelles comme la capacité d'absorber les âmes des monstres tués pour s'octroyer de nouveaux pouvoirs dont certains se révèleront cruciaux pour continuer à progresser dans les méandres du château. Un système de transfert via le câble link étant également disponible pour s'échanger les âmes avec un pote façon Pokemon. Mais bon, le link n'étant pas supporté par les émus Game Boy Advance, ça n'a pas tellement d'utilité pour le moment. Côté technique, c'est toujours aussi soigné, tel que Konami sait le faire. Des graphismes irréprochables, un maniabilité sans faille, des menus ergonomiques et intuitifs. Le point fort du jeu étant, comme d'habitude, les musiques signées par le maître Michiru Yamane auteur de la bande son de Castlevania : Symphony of the Night, qui reste à ce jour l'une des meilleures bande son de l'histoire des jeux vidéo.
On remarquera une pointe de nostalgie de la part de Konami, qui a ressortit pour cet épisode, bon nombre d'ennemis venus tout droit des opus précédents, comme les Harpies de Dracula X sur PC Engine ou les Persephones de la version X68000, etc... On notera également l'étrange proportion d'ennemis de sexe féminin, une pointe de misogynie chez Konami ?
Castlevania : Aria of Sorrow est donc un excellent jeu, le meilleur épisode de Castlevania sur Game Boy Advance. On pourra cependant lui reprocher une trop grande facilité ainsi qu'une durée de vie trop courte (du fait qu'il n'y ai pas de second château), la recherche d'âme ne rallongeant que de peu cette dernière. Il est temps pour Konami de revoir sa copie s'il ne veut pas que le publique commence à se lasser...
Replay Value : 85%
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