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Genre : beat'em all
Screenshot :
Test (écrit par MAD THE MADMAN) :
Sorti pour la première fois sur borne d'arcade en 1989, Final Fight obtint à son époque un énorme succès dans un genre qui peinait alors à se renouveler : le beat’em all (jeu de baston 2D à progression linéaire pour ceux qui ne comprendrait pas).
Il mettait en scène trois personnages (Haggar, le maire de la ville et ancien catcheur professionnel, Cody, un beau blond ténébreux et Guy, un jeune garçon longiligne mais très rapide) chargés de libérer la ville de Metro City du joug mafieux de Mad Gear, et accessoirement de libérer Jessica, fille de Haggar et fiancée de Cody).
L'originalité, à l'époque de la sortie du jeu, fut de proposer d'excellents graphismes alliés à un fun exemplaire et une jouabilité nouvelle (l'utilisation simultanée des 2 boutons qui permet de déclencher une attaque ravageuse mais faisant perdre un peu d'énergie).
Il n'y a donc rien de surprenant à voir débarquer ce titre sur Game Boy Advance, Capcom jouant encore avec la fibre nostalgique des joueurs pour se faire un peu d'argent. La conversion est ainsi fidèle à l'original : tous les personnages sont présents (contrairement aux versions Super Nintendo) et les décors sont du même acabit.
A priori l'essentiel est là, et on avance tranquillement, tout en baffant joyeusement les adversaires. Final Fight One rajoute seulement des écrans de transition avant les combats contre les boss. Que ce soit au niveau des graphismes, des musiques ou de la jouabilité, le jeu est soigné et devrait faire plus d'un heureux fan de baston.
Sans réelles surprises, le jeu rencontrera son public dans la flopée de joueurs nostalgiques de la fin des années 80. Par contre, les autres trouveront le jeu rapidement lassant car manquant de profondeur. Je ne conseillerais donc ce jeu qu’aux amateurs du genre.
Replay Value : 31%
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