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Genre : jeu d'action
Screenshot :

Test (écrit par MAD THE MADMAN) :
Si vous avez vu le film Aladdin de Disney, vous serez certainement surpris de voir à quel point le jeu y est fidèle. On commence par voler un maximum de pommes dans les souk d'Agrabah, poursuivi par les gardes du palais. Dans la séquence suivant, il faut retrouver dans le désert les deux parties du scarabée qui, une fois assemblées, ouvrent les portes du palais du Désert. Un petit passage par les prison du palais d'Agrabah, et l'on arrive dans le palais du Désert. Là, il faut détruire les statues en or, ce qui nous mène directement à une sorte de bonus stage. Dans ce niveau, vous êtes sur un tapis volant et vous survolez des vagues de lave. S'ensuit un sublime level à l'intérieur de la lampe, dans l'univers du génie. C'est beau, c'est drôle et plein de surprises. Enfin, les deux levels de fin se déroulent dans le palais d'Agrabah. Avec en guise de final une baston mémorable contre Jafar. Après cela, vous pourrez roucouler tendrement dans les bras de la douce Jasmine... Quelle sacrée récompense !

Aladdin est le fruit de l'association de Disney et de Virgin Games. Donc, si vous avez pratiqué Global Gladiator, Cool Spot ou Jungle Book, vous ne serez pas dépaysé. Aladdin en est l'évolution directe. Pour le meilleur et pour le pire, d'ailleurs. Tout d'abord, en ce qui concerne ce goût immodéré qu'on les concepteurs de Virgin Games pour les piéges invisibles. Genre, vous glissez le long d'une corde et, arrivé au bout, un ennemi vous touche avant même que vous l'ayez aperçu ! C'est malheureusement l'un des moyens qu'il utilisent pour augmenter artificiellement la difficulté du jeu. Mais bon, comme il y en a beaucoup moins dans Aladdin que dans les jeux précédents, cela ne dépassera pas le stade de la remarque.

Plus gênant, la gestion des collisions de sprites est toujours approximative. Ainsi, il arrive que le sabre d'un ennemi passe à 5 ou 6 pixels de vous et vous touche. De même, certaines plates-formes ne vous retiennent qu'aléatoirement. Les cas le plus criant se situe dans les prisons du palais. Là vous devez sauter sur des pierres qui s'escamotent par intermittences dans le mur et vous avez beau sauter dessus dans les règles, vous passez malgré tout au travers ! C'est ce qui énerve le plus en jouant mais on apprend à faire avec. L'unique remède est d'avancer lentement, de ne pas jouer les kamikazes et de ne pas hésiter à distribuer un maximum de coups de sabre. Voilà, ça c'était pour le pire, sinon tout le reste est béton.

Aladdin est loin d'être parfait, mais trois éléments déterminants en font l'un des meilleurs jeux de la Megadrive. Premier élément, celui qui saute tout de suite aux yeux, c'est bien évidemment la remarquable animation des personnages et leurs innombrables postures, directement issus des techniques d'animation de chez Disney. Deuxième élément, la beauté des graphismes, qui se jouent des 64 couleurs de la Megadrive pour reproduire fidèlement l'univers su film. Et enfin, un nombre d'idées incroyable qui fourmillent dans le jeu. Le tout est saupoudré d'humour et d'une bande sonore exceptionnelle ! Bref, inutile d'en rajouter, Aladdin sur Megadrive est un jeu incontournable.
Replay Value : 84%
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