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Les jeux de combat (partie 2)

 
1995, c'est l'année des consoles 32 bits avec la sortie des consoles PlayStation et Saturn. Et comme toute console qui se respecte ne peut se passer d'un jeu Dragon Ball, la PSX accueille Dragon Ball Z : Ultimate Battle 22.

C'est le premier jeu Dragon Ball à profiter de la 3D, du moins pour ce qui est des décors, car les personnages restent des sprites 2D. Il propose pas moins de 27 personnages jouables ! 22 à la base plus 5 personnages cachés, et non des moindres : Sangoku enfant, Sangoku en Super Saïyen niveau 3, Gogeta (à ne pas confondre avec Vegeto, issu du manga Dragon Ball Z : les deux persos proviennent de la fusion entre Sangoku et Vegeta, mais Gogeta est un personnage issu d'un film d'animation hors-série), Tortue Géniale et Mr. Satan ! Au menu donc, des personnages variés provenant des différentes sagas, quelques surprises dont la présence de Great Saïyaman, c'est-à-dire Sangohan déguisé en super-héros, des persos assez rares comme Zabon et Ginue de la saga Freezer, ou bien Dabra.

Peu après sorti Dragon Ball Z : Shin Butoden sur Saturn.

Dragon Ball Z : Shin Butoden propose aussi 27 personnages, en fait exactement les mêmes que dans Dragon Ball Z : Ultimate Battle 22, mais tous accessibles en standard ! De plus, les modes de jeu proposés sont multiples : mode Story, mode Tournoi, mode Bataille en équipe, mode Satan. Dans le mode Satan, Il s'agit de permettre à Mr. Satan de trouver l'argent nécessaire pour rembourser sa dette envers C18 : ceci est fait en intervenant dans les combats pour remporter une mise. Par contre Dragon Ball Z : Shin Butoden marque le retour à la 2D, contrairement à Dragon Ball Z : Ultimate Battle 22. Le mode de jeu est en fait fortement inspiré de la série des Super Butoden sur Super Nintendo, avec bien sûr des graphismes revus à la hausse, qui atteignent des sommets. Ce jeu connaît cependant quelques problèmes d'animation, qui s'avère trop lente.

Dernier jeu d'arcade disponible, Dragon Ball Z 2 : Super Battle est aussi le seul des trois à être émulé.

Alors que les consoles 32 bits découvrent la 3D, ce jeu d'arcade reste fidèle à "l'école" Street Fighter avec un bon vieux jeu en 2D. Dragon Ball Z 2 : Super Battle comporte pas mal de personnages jouables mais des graphismes assez éloignés du manga original. Par contre un atout de taille, comme vous le voyez sur le screenshot, Satan est disponible !

1996 fut une année faste pour les jeux Dragon Ball, avec trois jeux, tous plutôt très bons. Dragon Ball Z - Hyper Dimension, sur Super Nintendo, se place parmi les meilleurs jeux Dragon Ball grâce à des graphismes 2D magnifiques et une jouabilité parfaite.

Le nombre de personnages est moins élevé que dans les jeux PSX ou Saturn (10 personnages en tout et pour tout, pas de perso caché), mais Dragon Ball Z - Hyper Dimension propose deux persos inédits dans tous les autres jeux Dragon Ball : Vegeto (fusion de Sangoku et Vegeta) et Gotenks (fusion de Sangoten et Trunks) en Super Saïyen niveau 3. Au niveau des persos présents, on se situe au niveau de la saga Cell. Attention, le mode Story est absent dans la version française du jeu, préférez-lui donc une version étrangère patchée. Assurez-vous également d'utiliser l'émulateur Zsnes version DOS, les autres rament pour exécuter Dragon Ball Z - Hyper Dimension.

Le rush vers les nouvelles consoles se poursuit en 1996 avec la sortie simultanée de Dragon Ball Z : Legends sur PlayStation et Saturn.

Les deux versions sont quasi-identiques, et reposent sur un gameplay qui se rapproche de Dragon Ball : The Legend of the Great Sangoku, sorti sur PC Engine. Même maniabilité particulière : direction Haut pour se rapprocher de l'adversaire, Bas pour s'en éloigner. Vous devez frapper l'adversaire jusqu'à faire basculer la jauge powerbalance de votre côté, et à ce moment-là une attaque spéciale sera déclenchée, cette attaque entamant la barre de vie de l'adversaire, contrairement aux coups classiques. Comme pour Dragon Ball Z : Ultimate Battle 22, on retrouve le principe de sprites en 2D dans un décor 3D. Le jeu a quand même évolué et propose maintenant 35 personnages jouables (une fois le jeu terminé) ainsi que d'autres options particulièrement jouissives telles qu'un mode Versus dans lequel des équipes de trois combattants s'affrontent. Ces deux jeux n'ont pas été distribués en France, donc foncez sur les réseaux peer-to peer pour vous les procurer ;-)

La longue série des jeux de combat Dragon Ball continue en 1997 avec la sortie de Dragon Ball GT : Final Bout sur PlayStation.

Il s'agit là du premier jeu avec des personnages en véritable 3D polygonale, à la Tekken. Mais les graphismes ne peuvent excuser une maniabilité désastreuse. Remarquons tout de même que Dragon Ball GT : Final Bout propose 6 versions différentes de Sangoku, dont Sangoku en Super Saïyen niveau 4 (perso caché), mais la panoplie de coups reste quasi-identique, seule la coupe de cheveux change...

Il faut ensuite attendre 2003 (oui, je sais, entre-temps des jeux exploitant la licence Dragon Ball sont sortis sur PlayStation 2, je vous en parlerai plus tard ;-)) pour voir un nouveau jeu de combat, sorti cette fois-ci sur Game Boy Advance. Vu les limites techniques de la console, Dragon Ball Z Taiketsu rompt avec la mode 3D et revient à la 2D, avec un design qui n'est pas sans rappeler Mortal Kombat.

Beaucoup d'éléments à débloquer dans ce jeu, des personnages (8 en tout, à ajouter aux 7 initialement disponibles) ainsi que divers bonus multimédias. Niveau personnages, pas de concentration sur une période précise, c'est un mix des différentes sagas. On notera quand même la présence de Nappa, qui jusque-là n'était disponible que dans Dragon Ball Z : Legends sur PlayStation.

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